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    Escargots et limaces, comment les gérer au jardin-potager?

    Les gastéropodes

     

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  • Où en sommes-nous en janvier 2018?

     

    Qui a édicté un jour que les semences ne devaient plus être libres, comme le soleil, le vent, l'eau, la terre...

     

    Libérons les semences!

     

    Aujourd'hui, les semences bio ne sont pas forcément reproductibles. En effet, la plupart des graines bio sont F1 à savoir des hybrides (des clones) non reproductibles. Et de ce fait, elles perdent énormément de nutriments et vitamines. Regardez la différence entre un taureau et un bœuf, percevez ensuite la différence imperceptible à l’œil nu entre une graine castrée et une graine fertile.

    De plus, les agriculteurs sont dépendants des gros semenciers (Monsanto, Bayer, Syngenta etc.) pour semer chaque année leurs futurs légumes. Ces derniers se sont donnés le droit de passer au-dessus des lois de la Nature.

    Cependant, pour faire pousser de bons légumes il faut pouvoir récolter ses propres graines pour qu'elles puissent s'habituer à notre terroir ou bien sélectionner celles qui sont les plus épanouies ou les plus fertiles sur notre terre. Dès lors, elles s'habituent aux maladies et aux climats de génération en génération, donnant des plantes de plus en plus résistantes et productives.

    Cependant, à l'heure actuelle, ce n'est pas encore possible, car la législation ne le permet pas encore tout à fait, même si c'est en bonne voie.

    Voir ci-dessous la bonne nouvelle à venir, si la loi passe au niveau européen:

    Cf. : http://radioeveil.com/les-semences-traditionnelles-enfin-libre/

    Merci à Kokopelli pour tout son travail de longue haleine sur la libération des semences !!

     

    Libérons les semences!

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  • Carabe, chrysope et coccinelle sont des insectes à attirer au jardin! Le capricorne, quant à lui est un pollinisateur et bien que sa larve soit xylophage, il ne cause pas de dégâts au potager!!

    Les insectes en "C"          Coccinelle sur myosotis.

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    Il existe des milliers d'espèces de punaises aux couleurs riches et variées. Elles ne sont pas toutes "nuisibles" aux récoltes, certaines sont même l'ami du jardinier, comme le gendarme!

    Les punaises, nos chères amies!

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    Suite à nos entretiens avec les Maires de Locmaria et Bangor:

     

    Lors de notre séjour à Belle-Île début janvier 2018, nous avons saisi une magnifique opportunité de terrain qui s'offre à nous, grâce au soutien des Maires de Locmaria et Bangor.

    Nous remercions également chaleureusement Bernadette, Dominique et Guillaume de la Maison de la Nature de Belle-Île, pour leur pilotage et leur soutien dans cette merveilleuse aventure qu'est la création de notre future ferme en permaculture.

     

    Voici les photos du terrain:

     

    Où en sommes-nous actuellement?

    Entrée du terrain avec une zone humide de par et d'autre du chemin, où se trouvent les arbres. Un petite rivière y coule.

    Où en sommes-nous actuellement?

    Coté droit du terrain.

    Où en sommes-nous actuellement?

    Où en sommes-nous actuellement?

    Coté gauche du terrain, plus sauvage avec des îlots de broussailles (dont pruneliers, fougères etc.). La terre par endroit y est assez glaiseuse.

    Où en sommes-nous actuellement?

     

    Où en sommes-nous actuellement?

    Terrain de par et d'autre du chemin, entouré d'une haie de broussailles, ce qui est bon pour la faune et la flore, comme jadis dans les champs en bocage.

    Où en sommes-nous actuellement?

     

    Combien d'hectares?

    Si tout se passe bien, nous y "acquerrons" entre 2 et 5 ha ou plus (au moins 1 vingtaine d'hectares) si nous trouvons un ou des partenaires supplémentaires, qui souhaiteraient faire paysan boulanger (c'est ce qui manque à belle-île) ou quelqu'un qui aimerait faire du fromage de chèvre Bio (il n'y en a pas encore sur l'île) ou toute autre idée en permaculture, ou tout du moins en Bio.

     

    Qualité de la terre:

    C'est une terre assez hétérogène. Par endroit elle est glaiseuse, ce qui la rend peu fertile.

    Mais pour avoir une vision plus détaillée, nous devons encore réaliser plusieurs prélèvements. Nous allons aussi repérer les différentes plantes qui y poussent spontanément (plantes bio-indicatrices), car elles nous donneront également de précieuses informations sur la qualité du sol (ses besoins, ses manques et ses richesses).

    Le rôle du permaculteur consiste avant tout à restaurer les paysages et à enrichir la terre (en créant de l'humus selon ses besoins) année après année. Ainsi, le sol s'enrichit d'année en année pour les générations futures.

     

    Où en sommes-nous actuellement?

     

    Nous devrons également y réaliser une étude des secteurs au cours des quatre saisons:

    Identifier:

    • la spécificité des zones voisines afin de connaître leurs interactions avec notre terrain,
    • la course du soleil pour réaliser nos potagers, serres et buttes,
    • la faune et la flore qui parcourent notre terrain pour les respecter tout en nous prémunissant de son envahissement ou de ses "ravages" éventuels (lapins, campagnols, faisans etc. qui peuvent occasionner des pertes sur nos récoltes)

     Analyser:

    • les vents dominants afin de trouver le meilleur emplacement pour planter des arbres (coupe-vent) et notre future forêt nourricière,
    • le ruissèlement des eaux de pluie pour les capter sans perte.

     

    Cette étude est fondamentale pour réaliser la meilleure conception possible en permaculture, c'est-à-dire travailler avec la nature et non contre elle, où chaque élément est à sa place (et interagit avec les autres éléments, tout en étant complémentaires) inséré dans son environnement en harmonie avec la nature. Ainsi, le système permaculturel devient résilient et fonctionne de façon de plus en plus pérenne au cours du temps. C'est une vision sur le long terme. Ainsi, c'est assez long à mettre en place au départ, mais une fois que le "design" est posé, il devient de plus en plus efficient d'année en année car la nature travaille pour nous si elle est en plein épanouissement constant.

    Continuer cette étude au printemps prochain est le but que nous nous sommes fixé .


     

     

    Bibliographie utile:

    • L'évaluation visuelle du sol, Graham Sheperd (2014): Livret très utile expliquant comment réaliser des tests d'évaluation du sol.
    • L'encyclopédie des plantes bio-indicatrices, Gérard Ducerf (3 tomes, éd. Promonature 2014, 2015 et 2016): Ouvrage remarquable nous aidant à identifier de nombreuses plantes bio-indicatrices, c'est-à-dire des plantes poussant spontanément nous indiquant les qualités ou carences du sol.

     

     

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