• Comment techniquement?

    1. Investissement de départ réduit:

    En commençant petit et en s’agrandissant au fur et à mesure, afin de maîtriser petit à petit le terrain, laisser l’écosystème s’auto-générer progressivement par la bonne association des plantes introduites au départ, maîtriser les coûts et la force de travail, limiter au maximum le recours aux prêts.

    • Auto-production (pour le paillage, nourrir les poules et les escargots...)
    • Auto-suffisant au niveau des intrants (plants issus de nos propres semis...)
    • Auto-gestion (assistante de direction de métier, je gérerai toute la partie "économico-administratif", la communication etc.)
    • Auto-construction avec un maximum de produits de récupération

     

    Comment techniquement?

    Une de nos buttes avec des branches de laurier et des pierres comme coffrage (nous avons un chien)- octobre 2017-

     

    2. Économie d'énergie :

    Dépenses énergétiques quasi nulles!

    Le but est d’être le plus autonome possible au niveau énergétique.

    • En effet, concernant l’eau, l’arrosage se fera grâce à l’eau de pluie (récupérateurs d'eau de pluie et réalisation de baissières).
    • Le besoin en électricité sera minime (tondeuse, broyeur à végétaux). De même, dans la serre pas de recours à l’électricité, les semis d’hiver seront chauffés grâce à des couches chaudes (production de chaleur grâce au compostage de matières organiques : mélange qui marche très bien broyat, riche en carbone et fumier ; 60 à 80 cm de compost chauffant, qui monte à 60° en son centre, donc les semis dès février de tomate, aubergine, poivron sont chauffés entre 20 et 40°→ cf. liens : vidéo you tube de Terre et humanisme : "chauffer sa serre en hiver sans dépenser d'énergie" : https://www.youtube.com/watch?v=AHUqw0iWcZ0).
    • Travail manuel essentiellement, donc pas besoin de fioul (pas de tracteurs).

     

    3. Favoriser une autonomie maximale des  ressources pour limiter les intrants et utiliser les ressources locales disponibles:

    • Cultiver des bambous pour les tuteurs, le jonc comme raphias, la consoude pour les purins et paillage etc.
    • Faire tous ses purins (orties, consoude, prêle, fougères…), uniquement dans un premier temps, car si le compost est bien réalisé cet apport suffit pour que la terre soit saine, ainsi que toutes les cultures.
    • Faire son propre compost à base de végétaux (bon rapport carbone/azote) et un tiers de fumier (de poule et/ou crottin/bovins/guano) : avec ce type de compost, où la température peut monter jusqu’à 68° (température idéale pour éliminer tous pathogènes) aucun risque d’attirer les rats ou autres animaux considérés comme nuisibles. De plus, tous les pathogènes sont supprimés et avec cette recette équilibrée, il existe un parfait équilibre entre les bactéries et les champignons (pour une bonne mycorhization future quand le compost sera étalé sur les zones de cultures).
    • Organiser des chantiers collectifs et une entraide mutuelle en fonction des besoins des agriculteurs locaux : Pour limiter nos coûts respectifs et renforcer la solidarité entre agriculteurs (par exemple : terrassement réalisé en commun, récolte commune, prêt gratuit d’un espace de prairie pour les pâturages etc.).
    • Si possible récupérer les déchets verts de la ville comme paillage.
    • Si possible récupérer du fumier chez les agriculteurs (chevaux, bovins…), ainsi que du foin et de la paille.

     

    4. Système auto-résilient:

    → Une fonction requiert plusieurs éléments et inversement (un élément requiert plusieurs fonctions):

    Exemples:

    • les poules apportent du fumier, mangent les gastéropodes et autres "nuisibles", donnent des œufs etc.
    • Les bassins donnent de l'eau, régule les températures (pour un microclimat), apporte de la biodiversité (grenouilles qui mangeront les limaces), écosystème pour des plantes utiles (joncs, roseaux pour le paillage etc.).

    Comment techniquement?

     

    • Les serres abritent les semis, plants, légumes et leurs toits servent à récupérer les eaux de pluie...
    • Les champignons comestibles nous nourrissent et apportent à la terre des mycorhizes qui la rende plus saine donc plus fertile...

     

     

     

     

     

    La réalisation de notre bassin avec une cascade (voir l'article pour les différents étapes de sa construction).

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  • Commentaires

    2
    Jeudi 9 Novembre 2017 à 16:33

    Salut Anne !

    J'ai réalisé 2 thés de composts oxygénés, comme je l'ai appris près du Creusot, avec Jérémy, en complément de ce qu'il nous a appris à Pontgouin, à partir de la confection d'un système d’oxygénation, basé sur l'achat d'une pompe à air costaud. Te tiens informé. Suis preneur d'infos sur " la bonne association des plantes introduites au départ".

    Merci

     

    Pierre 07 83 48 00 21

      • Vendredi 10 Novembre 2017 à 08:49

        Coucou Pierre,

        Je viens d'ajouter dans "liens", un tableau de bonne association des plantes et celle à éviter. Il existe plusieurs tableaux de ce type sur internet et celui-ci me paraît le plus complet. Par contre, bien souvent les tableaux se contredisent, mais c'est normal, car en fonction du lieu (climat, terre différente etc) les bonnes associations peuvent varier. Il existe tout de même des bonnes associations de plantes restant stables en fonction du lieu (par ex: tomate/basilic et ou persil/œillet d'Inde), mais il faut tester celles qui peuvent donner lieu à des contradictions.

        Voilà, n'hésite pas à revenir vers moi si besoin.

        Autrement, oui merci je suis preneuse d'infos aussi sur les thés de compost.

        Excellente journée!

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