•     Après plus de 3 ans d'investissement en temps et argent, et un refus injustifié, courant décembre 2019, sur une parcelle qu'on nous avait proposée à Locmaria, on préfère désormais éviter les "plans" organisés par les mairies et autres institutions...les avantages semblaient attirants au début...or devenir propriétaire de notre propre parcelle (5ha) nous semble maintenant la meilleur option. C'est un gros investissement au départ au niveau finance, mais au moins on n'aura pas à faire tout un tas de concessions, comme ce fût le cas dans les projets qui nous on été proposés à Belle-Île...notre projet ne ressemblait plus, plus du tout à celui d'origine!

    Pour info, à propos du refus concernant notre installation en maraîchage permacole sur la dernière parcelle qu'on nous avait proposée (environ 2,5 ha dans une zone sensible proche de la côte):

    Fini Belle-Île?

     

    Après avoir déposé un nouveau dossier sur les grandes lignes de notre projet adapté à cette zone et un design (photo ci-dessus) qu'on a appliqué au potentiel de la parcelle (après analyse du terrain, ph du sol, zone humide, ensoleillement, pentes, positionnement des baissières etc.), en tenant compte des impératifs environnementaux, il a fallu qu'on ait l'accord de plusieurs acteurs (la mairie de Locmaria, La Maison de la Nature de Belle-Île, la communauté de commune, Natura 2000 et le département).

    Tous étaient d'accord, sauf 1, le représentant de la communauté de communes de Belle-Île qui représentait également Natura 2000. Et entendez bien, pourquoi ce refus? Ce charmant monsieur ne voulait ni mares, ni baissières, ni serres! Alors que dans cette zone il n'y a pas d'eau (à part une petite source au niveau d'un lavoir historique, en dehors de notre parcelle et largement insuffisante pour du maraîchage). Expliquez-moi comment fait-on du maraîchage sans eau? D'autant plus, que l'Europe accorde même des subventions à ceux qui creusent des mares, car il est reconnu qu'elles sont excellentes pour la biodiversité!! Alors pour un représentant de Natura 2000 c'est un peu limite...

     

    Fini Belle-Île?

     - Notre bassin qui effectivement agrandit la richesse de la biodiversité de notre jardin et qui favorise la culture légumière aux alentours (butte à gauche où nous cultivons différentes variétés). -

    ⇒ Cf. http://lafermeauxfees.eklablog.com/comment-realiser-un-bassin-a132651434)

     

    Bref, autant vous dire que nous ne faisons plus confiance aux institutions.

    Petite anecdote, saviez-vous que l'Europe a alloué une grosse somme à la France (700 millions), pour subventionner des projets ruraux. Que s'est-il passé? Au bout, des 6 ans convenus (échéance fin 2020) pour les dépenser, les collectivités publiques chargées de les distribuer devront pratiquement tout rendre, car...comme c'est bizarre...ils n'ont trouvé personne! Vous y croyez? Un petit coup de pied au cul à certains, ça ne ferait pas de mal, je pense...

    Cf. source ci-dessous, pour en savoir plus:

    https://www.europe1.fr/economie/lincroyable-gachis-des-700-millions-deuros-daides-europeennes-alloues-a-la-france-pour-le-developpement-rural-3838040?fbclid=IwAR2AqYrdL3RdMBBrEU3ZU9uNQKyOFSzPwZVeOlDrNeXf1kK4NRLJbPiZm1Q

    Bref, désormais, nous cherchons notre futur terrain à un niveau beaucoup plus étendu, idéalement en Bretagne Sud, mais nous sommes ouverts à d'autres régions.

    En attendant, on poursuit le développement de notre jardin-potager en permaculture en banlieue parisienne (en voici une partie ci-dessous), où on en apprend tous les jours en observant et expérimentant, surtout.

     

    Fini Belle-Île?

     

    N'hésitez pas à partager vos expériences en matière de recherche de terrain, c'est toujours instructif pour tout le monde!

     

     

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    Suite à nos entretiens avec les Maires de Locmaria et Bangor:

     

    Lors de notre séjour à Belle-Île début janvier 2018, nous avons saisi une magnifique opportunité de terrain qui s'offre à nous, grâce au soutien des Maires de Locmaria et Bangor.

    Nous remercions également chaleureusement Bernadette, Dominique et Guillaume de la Maison de la Nature de Belle-Île, pour leur pilotage et leur soutien dans cette merveilleuse aventure qu'est la création de notre future ferme en permaculture.

     

    Voici les photos du terrain:

     

    Où en sommes-nous actuellement?

    Entrée du terrain avec une zone humide de par et d'autre du chemin, où se trouvent les arbres. Un petite rivière y coule.

    Où en sommes-nous actuellement?

    Coté droit du terrain.

    Où en sommes-nous actuellement?

    Où en sommes-nous actuellement?

    Coté gauche du terrain, plus sauvage avec des îlots de broussailles (dont pruneliers, fougères etc.). La terre par endroit y est assez glaiseuse.

    Où en sommes-nous actuellement?

     

    Où en sommes-nous actuellement?

    Terrain de par et d'autre du chemin, entouré d'une haie de broussailles, ce qui est bon pour la faune et la flore, comme jadis dans les champs en bocage.

    Où en sommes-nous actuellement?

     

    Combien d'hectares?

    Si tout se passe bien, nous y "acquerrons" entre 2 et 5 ha ou plus (au moins 1 vingtaine d'hectares) si nous trouvons un ou des partenaires supplémentaires, qui souhaiteraient faire paysan boulanger (c'est ce qui manque à belle-île) ou quelqu'un qui aimerait faire du fromage de chèvre Bio (il n'y en a pas encore sur l'île) ou toute autre idée en permaculture, ou tout du moins en Bio.

     

    Qualité de la terre:

    C'est une terre assez hétérogène. Par endroit elle est glaiseuse, ce qui la rend peu fertile.

    Mais pour avoir une vision plus détaillée, nous devons encore réaliser plusieurs prélèvements. Nous allons aussi repérer les différentes plantes qui y poussent spontanément (plantes bio-indicatrices), car elles nous donneront également de précieuses informations sur la qualité du sol (ses besoins, ses manques et ses richesses).

    Le rôle du permaculteur consiste avant tout à restaurer les paysages et à enrichir la terre (en créant de l'humus selon ses besoins) année après année. Ainsi, le sol s'enrichit d'année en année pour les générations futures.

     

    Où en sommes-nous actuellement?

     

    Nous devrons également y réaliser une étude des secteurs au cours des quatre saisons:

    Identifier:

    • la spécificité des zones voisines afin de connaître leurs interactions avec notre terrain,
    • la course du soleil pour réaliser nos potagers, serres et buttes,
    • la faune et la flore qui parcourent notre terrain pour les respecter tout en nous prémunissant de son envahissement ou de ses "ravages" éventuels (lapins, campagnols, faisans etc. qui peuvent occasionner des pertes sur nos récoltes)

     Analyser:

    • les vents dominants afin de trouver le meilleur emplacement pour planter des arbres (coupe-vent) et notre future forêt nourricière,
    • le ruissèlement des eaux de pluie pour les capter sans perte.

     

    Cette étude est fondamentale pour réaliser la meilleure conception possible en permaculture, c'est-à-dire travailler avec la nature et non contre elle, où chaque élément est à sa place (et interagit avec les autres éléments, tout en étant complémentaires) inséré dans son environnement en harmonie avec la nature. Ainsi, le système permaculturel devient résilient et fonctionne de façon de plus en plus pérenne au cours du temps. C'est une vision sur le long terme. Ainsi, c'est assez long à mettre en place au départ, mais une fois que le "design" est posé, il devient de plus en plus efficient d'année en année car la nature travaille pour nous si elle est en plein épanouissement constant.

    Continuer cette étude au printemps prochain est le but que nous nous sommes fixé .


     

     

    Bibliographie utile:

    • L'évaluation visuelle du sol, Graham Sheperd (2014): Livret très utile expliquant comment réaliser des tests d'évaluation du sol.
    • L'encyclopédie des plantes bio-indicatrices, Gérard Ducerf (3 tomes, éd. Promonature 2014, 2015 et 2016): Ouvrage remarquable nous aidant à identifier de nombreuses plantes bio-indicatrices, c'est-à-dire des plantes poussant spontanément nous indiquant les qualités ou carences du sol.

     

     

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